L'HISTOIRE DU CANE CORSO
(photo de basir: le cane corso qui a servi de modèle à l'écriture du standard actuel)
Contrairement à la croyance populaire, le cane corso est originaire d’Italie et non de la Corse, plus précisément de la région des Pouilles, de la Calabre, de la Lucanie et de la Sicile. Il est issu des « Canis Pugnax » et autres molosses romains.
Il y a fort longtemps, il fut une vedette des jeux du cirque avant d’être utilisé comme un véritable instrument de guerre : les Romains leur attachait sur le dos, à l’aide d’une sangle, une bassine remplie d’une substance résineuse inflammable et les lançaient sur les troupes ennemies pour mettre le feu à leur chevaux .
Ensuite, il a servi de protecteur, de gardien des fermes, c’est sans doute de là que vient son nom (« cohors » en Italien) à moins que ce ne soit du fait de sa force, de sa robustesse et de sa virilité (« corso » en dialecte méridional). Il s'est également montré comme étant un précieux auxiliaire de chasse au gros gibier : les ours, les sangliers.
On dit aussi de lui qu’il fut le chien des prostituées : en fait, il écartait les clients un peu trop entreprenants.
A l’entre deux guerres, on a plus eu besoin de lui comme chien de fermes ou de troupeaux ; et sans le Professeur Giovanni Bonatti, en 1973, qui l’a remarqué dans le berceau de la race, il aurait sans doute disparu. Pour lui, il était un molosse « à poil court, différent du mâtin de Naples, semblable au Bull Mastiff, ressemblant au dogue de Majorque ». Et grâce à lui et à une poignée de passionnés, il fut sauvé, puis reconnu officiellement par l’ENCI en 1979 puis par la FCI en 1997.