des contes de Lola

des contes de Lola Dogo Canario

Dogo Canario

L'origine du nom

L'origine du nom

Les îles Canaries s’appelleraient ainsi du fait des grands chiens rencontrés sur cette île durant la célèbre expédition de Juba. Deux d’entre eux auraient d’ailleurs été capturé pour être offert au roi de Mauritanie.

Cette théorie, bien qu’acceptée par le plus grand nombre, est aujourd’hui encore contestée, sans doute à cause des descriptions locales des missionnaires et historiens de Béthencourt : « il y avait des porcs, des chèvres, des moutons et des chiens qui, bien qu’ils soient petits, ressemblaient à des loups » (Cf. « le Canarien », auteurs : Bontier et Le Verrier), descriptions qui coïncident avec les ossements de chiens trouvés sur les îles de Gran Canarie et Tenerife.

Notamment dans la nécropole d’El Llano de Naja où l’on découvrit un squelette de chien, accompagné de celui de son berger, entouré d’un ensemble complet d’accessoires funèbres.

En accord avec Luis Diego Cuscoy, archéologue et directeur du musée d’archéologie de Tenerife, il a été conclu que ce chien était de petite taille, au poil ras, de couleur crème foncé, et portait des traces de momifications à quelques endroits.

 

Selon Fray Alonso de Espinosa, homme né en 1543 qui a vécu parmi les derniers Guanches dans le sud de Tenerife : « Les chiens des aborigènes étaient des bâtards, des petits roquets , que les habitants appelaient « Cancha ». Ces chiens appartenant aux habitants de Gran Canarie et Tenerife étaient de petites tailles et se sont éteints il y a bien longtemps.

 

Jusqu’à présent, il n’a jamais été retrouvé d’ossements de chiens datant de la conquête et des îles Canaries sur aucune des autres îles de l’archipel, ce qui laisse à penser que ce type de chiens ne s’y trouvait pas.


D’autres théories évidemment existent, comme celle qui prétend que l’île Gran Canarie, appelé par les premiers habitants Tamaran ou Tameran (ce qui signifiait dans leur langue natale « Pays du brave »), a emprunté son nom au mot « Canna », plante qui poussait en abondance sur l’île et de laquelle on pouvait extraire un puissant poison.